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C'est une nouvelle déflagration dans le monde de la presse. Tamedia annonce une restructuration massive avec la suppression de 290 emplois en Suisse et la fermeture de deux imprimeries, dont celle de Bussigny. 90 postes supprimés dans les rédactions, 200 dans le secteur de l'imprimerie. Le groupe de presse annonce vouloir se recentrer sur son offre numérique autour de " quatre marques fortes ", parmi lesquelles " 24 Heures " en Suisse romande. Faut-il s'attendre à de nouvelles disparitions de titres en Suisse romande ? À quoi ressemblera le paysage médiatique dans le pays ? Plus largement, quelle place et quelle fonction pour le journalisme dans le débat démocratique ?